J’ai interpellé cet après-midi, lors des questions au Gouvernement, le ministre des solidarités, M. Jean-Christophe Combe sur les difficultés structurelles du secteur de la petite enfance.
Aujourd’hui, Il manque en France 230 000 places de crèches pour satisfaire les besoins des 2,2 millions d’enfants de moins de trois ans. Dans ce contexte dégradé, les professionnels de la petite enfance se mobilisent, sur tout le territoire national, contre un arrêté ministériel qui permet à des personnes non qualifiées d’accéder par dérogation à des emplois dans les crèches. De même, ils s’insurgent contre la baisse du taux d’encadrement pour passer de 1 professionnel pour 5 enfants, à 1 pour 6.
Loin de favoriser l’attractivité de ces métiers en situation de grave pénurie, ces mesures ne font qu’aggraver les conditions de travail de personnel déjà difficiles et suscitent l’inquiétude des parents face à ces recrutements de salariés non formés.
J’ai engagé le gouvernement à revoir sa copie, en proposant une meilleure reconnaissance de ces professionnels et une revalorisation salariale. De même, un effort massif en termes de place en centre de formation est indispensable pour faire face aux attentes grandissantes. Il nous faut dès à présent anticiper les besoins à venir, sans pour autant brader notre politique d’accueil de la petite enfance !
Qu’il s’agisse des assistantes maternelles ou des professionnels en structure, c’est l’ensemble du monde de la petite enfance qui doit être soutenu !
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