Après les questions au gouvernement, nous reprenons la présentation du projet de loi sur le pouvoir d’achat.
Ce texte prévoit une multitude de mesures qui visent à préserver le pouvoir d’achat de nos compatriotes dans cette période de forte inflation. Je partage bien évidemment l’objectif général.
Pour autant, la multiplicité des mesures présentées traduit le réel déséquilibre qui existe dans notre société entre les plus riches, les ultras riches, dont la situation s’améliore spectaculairement malgré l’inflation, et les plus modestes qui voient leur horizon s’assombrir un peu plus chaque mois.
Le travail doit permettre de vivre sans aide. Le travail doit permettre de vivre dignement.
Le salaire minimum ne le permet pas et doit donc être augmenté significativement.
Et ce n’est pas aux TPE et PME françaises de supporter ce coût. Leur compétitivité ne doit pas être déstabilisée par une hausse significative du SMIC. Cette mesure devrait donc être compensée pour elles par une fiscalisation différenciée, à leur profit, vis à vis de grands groupes très prospères qui doivent participer à ce rééquilibrage des richesses.
Je regrette donc le rejet systématique de la majorité sur les amendements qui visent à favoriser l’augmentation pérenne des bas salaires au profit d’une prime ponctuelle, l’une n’empêchant pas l’autre.
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